Vivre de sa plume

Déjà de retour par ici ? ✍️ Tu vas adorer ce que j’ai préparé pour toi :

• 📘 Le guide gratuit “L’écriture, c’est beau. En vivre, c’est mieux.”
• 🧠 Un QCM pour situer ton niveau en écriture

🎁 Pour écrire avec plaisir, viser l’indépendance et enfin commencer à vivre de ta plume.

🌱 Tu veux tout écrire ? Tant mieux.

Tu veux écrire dans tous les genres.

Un jour tu griffonnes un haïku dans un vieux carnet. Le lendemain tu rêves d’un roman fantasy où le héros meurt dès la page 2. Parfois tu tentes un article de blog motivant… avant de bifurquer vers un dialogue absurde entre une patate et un banquier corrompu.

Et entre deux, tu te demandes si t’es normal.
Ou juste paumé.

Parce qu’on te répète toujours la même rengaine :
👉 “Choisis un genre.”
👉 “Spécialise-toi.”
👉 “Trouve ton style et colles-y.”

Et toi, t’as envie de hurler :
“Mais j’ai pas UN style, j’en ai 40 qui se battent dans ma tête !”

🎯 Et si justement… c’était ça, ta force ?

Et si le fait de vouloir écrire dans tous les genres, de changer de ton, de tester des formats chelous… c’était pas un bug, mais une capacité rare ?
Pas un manque de direction.
Mais une vision plus vaste.
Un appétit créatif.
Un jardin intérieur en friche, prêt à devenir luxuriant si tu te décides à semer pour de vrai.

C’est ce qu’on va creuser ensemble.
Avec quatre mentors pas chiants.
Quatre visions puissantes qui vont t’aider à cultiver ta plume comme on cultive une terre riche et vivante.

Et si t’es encore en train d’essayer de comprendre où tu te situes dans ce foutu métier d’auteur, commence par là :
👉 Découvre les 16 domaines du métier d’écrivain
(Hint : y’a un QCM dedans, histoire de semer deux-trois prises de conscience.)

📌 Cet article fait partie de la Farandole des Blogs – Édition n°4, organisée par Pierre-Elie Brändli, sur le thème « Semer aujourd’hui pour récolter demain ».
Tu peux découvrir le concept de la farandole ici : 👉 Semer aujourd’hui pour récolter demain – Édition n°4

Accéder à son blog ici : 👉 s’enrichir avec pierre-elie

Il t’aide à cultiver ton avenir avec des idées simples, concrètes, pas perchées. Tu veux créer ta vie au lieu de la subir ? Commence là-bas. Il ne vend pas du rêve, il t’apprend à le construire. Petit à petit. Avec des vraies graines.

📚 Quatre maîtres. Quatre livres. Un seul jardin.

Si tu veux écrire dans tous les genres, t’as deux options.

💡 Soit tu te lances au pif et tu passes dix ans à gratter ton clavier en espérant une révélation.
💡 Soit tu invites à ta table quatre auteurs un peu fous, très brillants, et résolument allergiques aux cases.

Aujourd’hui, je t’embarque avec quatre guides, chacun porteur d’une vision unique sur l’écriture. Et surtout : chacun auteur d’un livre-pilier pour cultiver une plume riche, vivante et caméléonesque.

🌿 1. Natalie Goldberg – Le plaisir de l’écriture

Elle ne t’apprend pas à faire un bon dialogue. Elle t’apprend à écrire, point. À écrire comme tu respires, sans t’arrêter, sans effacer, sans chercher à plaire.
Son livre est un mélange de pratique bouddhiste, de sueur créative et de permission brute.

🧠 À retenir :

“Ne pense pas, écris. C’est les mots qui savent, pas toi.”

📘 Ce que tu y trouves :

• La notion de compost créatif : tout est bon à écrire, même les trucs moches.
• L’idée que ton style viendra avec l’habitude, pas en le cherchant de force.
• Des pratiques simples pour reconnecter à l’élan d’écriture… peu importe le genre.

🌾 2. Dominique Dumas – Le jardin secret de l’écrivain

Un livre méconnu, mais fondamental. Dumas y développe une métaphore organique : chaque genre littéraire est une graine. L’écrivain est un jardinier.
Tu ne “trouves” pas ton style. Tu le cultives, lentement, en variant les plantations, en observant la météo intérieure.

🧠 À retenir :

“Ton style n’est pas une plante exotique à découvrir. C’est un jardin que tu arroses. Tous les jours.”

📘 Ce que tu y trouves :

• Une invitation à explorer plusieurs genres pour enrichir ton sol littéraire.
• Des cycles : semer, désherber, arroser, récolter.
• Un rappel que ton jardin n’a pas besoin d’être joli — juste vivant.

🔥 3. Ray Bradbury – Le zen dans l’art de l’écriture

Un recueil d’essais où Bradbury te balance sa vérité avec la fougue d’un gamin hyperactif. Pour lui, l’écriture est un feu sacré. Tu jettes tout ce que tu as dans le brasier.
Il a écrit de la SF, des nouvelles, de la poésie, des manifestes. Il ne s’est jamais cantonné à un genre, et c’est justement ça qui fait sa force.

🧠 À retenir :

“Écris avec passion. Laisse la technique venir te chercher en courant.”

📘 Ce que tu y trouves :

• L’importance de l’enthousiasme comme moteur.
• Une méthode simple : écrire une nouvelle par semaine pendant un an.
• La permission d’essayer tout et n’importe quoi — et d’apprendre en brûlant.

🌬️ 4. Alain Damasio – La Horde du Contrevent

C’est pas un manuel, c’est une claque.
23 personnages. 23 voix. Une quête dans le vent.
Un roman polyphonique, métaphysique, poétique, mutant. Et une masterclass vivante pour comprendre comment on peut fusionner les genres, les styles, les rythmes, les voix… et rester cohérent.

🧠 À retenir :

“Je n’ai pas de genre. J’ai une langue en marche, un corps qui écrit.”

📘 Ce que tu y trouves :

• Une expérimentation totale du multigenre : SF + philo + poésie + récit d’aventures.
• Des outils narratifs originaux (symboles typographiques, souffle, rupture de ton).
• L’idée que chaque style est un angle, une vérité, une vibration.

Pour bien te permettre de voir le concept, j’ai décidé de laisser ces auteurs discutés, autour d’un apéro fictif, dans mon jardin.

Tu arrives à les voir ?
Ils arrivent, carnet en main, bouteille à la main et vent dans les cheveux !

🍷Le Conseil du Jardin Vivant

Le soleil coule lentement derrière la clôture en bois. Je tire quatre chaises autour de la table de jardin, sous l’œil amusé de Natalie Goldberg, arrivée la première.

— T’as invité des légendes, Mike. J’espère que t’as prévu assez de vin.

Goldberg pose son carnet à la couverture élimée, taché de café. Elle respire profondément, comme si elle goûtait déjà l’air du soir chargé d’idées. Une odeur de lavande flotte doucement dans l’air.

Dominique Dumas arrive juste après, sourire discret, bouteille de vin bio à la main :

— C’est une cuvée limitée, assemblée comme un haïku. Précis et bref.

— Poétique, sourit Goldberg. J’espère qu’elle nous donnera assez de courage pour défendre nos idées.

Ray Bradbury traverse le jardin comme un feu follet. Il porte une chemise à fleurs et semble vibrer d’impatience.

— On parle, on parle ! Mais quand est-ce qu’on écrit, hein ? s’écrie-t-il en me serrant la main avec l’énergie d’un enfant surexcité.

— Attends Damasio, répond Goldberg calmement. Je crois qu’il apporte les réponses.

Alain Damasio apparaît enfin, cheveux en bataille, un peu essoufflé, comme s’il avait marché contre le vent toute sa vie.

— Désolé, dit-il en se laissant tomber sur la chaise. Le vent m’a retardé.

Bradbury éclate de rire. Nous servons le vin. Dumas examine les plantes autour de lui avec l’attention d’un botaniste.

Je pose alors la question qui m’obsède depuis des mois :

— Vous pensez quoi du fait d’écrire dans tous les genres ? Est-ce vraiment fertile, ou on risque juste de se perdre ?

Bradbury vide son verre d’un trait et attaque :

— Se perdre, c’est génial ! Je me perds depuis toujours. Une semaine une nouvelle, une autre semaine un poème, et après une chronique. Pourquoi choisir ? Pourquoi enfermer le feu dans une lanterne ?

— Parce que parfois, rétorque calmement Dumas, il faut donner le temps aux graines de pousser. Si tu plantes tout au hasard, tu ne récoltes rien. Il faut de la patience, du rythme. Cultiver un jardin demande de la méthode.

Goldberg prend une gorgée de vin et hoche la tête :

— Dominique a raison sur la patience. Mais Ray aussi sur l’énergie brute. On doit écrire librement, sans penser au résultat immédiat. Ce qui compte, c’est l’acte d’écrire lui-même. Le compost, c’est ça : accumuler, mélanger les idées, laisser fermenter.

Bradbury sourit, ravi :

— Voilà ! Exactement comme un gosse qui joue. On s’en fout du genre, tant qu’on écrit tous les jours !

Je tourne les yeux vers Damasio. Il fixe un point dans l’horizon, réfléchissant profondément. Le silence dure une minute entière avant qu’il ne réponde :

— Vous avez tous raison, mais vous oubliez quelque chose. Chaque genre est une voix. Chaque voix, une vérité. Écrire dans tous les genres, c’est écrire avec plusieurs voix, c’est respirer différemment à chaque fois. C’est comme ça qu’on devient un écrivain vivant, libre, capable de durer.

Goldberg sourit doucement. Dumas lève son verre vers Damasio. Bradbury tape du poing sur la table en riant :

— J’adore quand le vent souffle dans notre sens !

Damasio éclate de rire aussi. Nous trinquons.

Le crépuscule descend lentement sur nous. Je sens qu’un consensus se dessine.

— Donc, dis-je lentement, écrire dans tous les genres, c’est pas une dispersion ? C’est…

— Une stratégie de long terme, complète Dumas.
— Une façon de découvrir sa vraie voix, ajoute Goldberg.
— Un jeu passionnant qui t’entraîne plus vite, lance Bradbury.
— Une manière d’être profondément humain, conclut Damasio.

Le silence retombe, confortable, rassurant. Goldberg finit son verre et sourit :

— Et toi, Mike ? T’en penses quoi maintenant ?

Je regarde mes invités, ces géants assis dans mon jardin modeste, partageant vin et idées comme de vieux amis.

— Je crois que je vais semer largement, dis-je finalement. Le vent fera le reste.

Bradbury applaudit bruyamment. Goldberg sourit avec tendresse. Damasio hoche la tête, satisfait. Dumas remplit les verres.

La nuit peut tomber. Nous avons déjà planté toutes les graines dont nous aurons besoin.

🔁 Pratiques à intégrer (selon les 4 maîtres)

Maintenant que le conseil des quatre maîtres a fini la bouteille et s’est mis d’accord sur l’importance vitale d’écrire dans tous les genres, il est temps de passer à l’action.
Tu veux écrire du multigenre ? Parfait. Mais concrètement, tu fais quoi ? Voici une synthèse rapide, facile à suivre, pour intégrer ces pratiques dès demain :

🌿 1. Méthode Goldberg : Écrire sans filtre

• ✍️ Écris chaque jour, pendant 10 minutes non-stop, même si tu n’as rien à dire.
• 📒 Crée-toi des carnets compost : ne trie rien, ne juge rien, ne relis pas tout de suite.
• 🔥 Écris ce que tu n’as pas envie d’écrire. Explore ce qui brûle.

Ce que ça t’apporte :

• Liberté d’expression, voix brute, source d’inspiration constante.

🌾 2. Méthode Dumas : Cultiver son jardin littéraire

• 🌱 Fais-toi un planning simple : chaque mois, explore un genre nouveau.
• 🌿 Respecte les cycles naturels : sème (écris sans jugement), désherbe (révise tes textes), arrose (nourris ta curiosité par la lecture), récolte (finalise un texte dans chaque genre exploré).
• 📗 Tiens un journal de bord littéraire, où tu notes ce qui pousse, ce qui bloque, ce qui change en toi.

Ce que ça t’apporte :

• Patience, diversité stylistique, discipline souple, mais régulière.

🔥 3. Méthode Bradbury : Brûler la peur en expérimentant

• 📆 Défi Bradbury : Écris une nouvelle (ou texte court) par semaine, sans exception.
• 🎨 Nourris ta muse : lis et absorbe tout, des BD, des romans, des films, des poèmes absurdes, des notices IKEA…
• 🖍️ Change régulièrement de ton, de forme, de sujet. Amuse-toi. Ose l’imperfection assumée.

Ce que ça t’apporte :

• Rapidité de progression, joie créative, souplesse intellectuelle.

🌬️ 4. Méthode Damasio : Composer ta polyphonie littéraire

• 🎭 Écris une scène simple en trois versions, chacune avec une voix ou un style différent.
• 🎶 Intègre plusieurs voix narratives dans un même texte (comme un dialogue intérieur, ou différents personnages aux styles distincts).
• 🌪️ Change fréquemment de registre : alterne entre poésie, prose, dialogues, monologues philosophiques, narration descriptive.

Ce que ça t’apporte :

• Polyvalence stylistique, profondeur narrative, richesse du langage.

🗺️ Synthèse :

👉 Action pratique immédiate :

Constitue ta propre liste personnelle des genres que tu veux explorer.
Note ce que tu aimes lire, ce que tu rêves d’écrire, et ce qui t’intrigue sans oser t’y attaquer.

Si t’es pressé ou curieux, j’ai déjà préparé une liste de formats et genres à explorer :

• Ici pour les romans !
• Ici pour les Bandes Dessinées !

🌻 Conclusion

Tu sais quoi ?

Tu peux écrire un poème triste le lundi, une critique ciné le mardi, une scène de théâtre absurde le jeudi, et une lettre à ton futur toi le dimanche.

Tu peux butiner tous les formats, toutes les voix, tous les genres.

Et non, ça ne fait pas de toi un écrivain brouillon.
Ça fait de toi un écrivain vivant.

Celui qui écrit dans tous les genres ne cherche pas à plaire.
Il cherche à explorer.

À semer large.
À s’enraciner profondément.

Et tôt ou tard… il récolte.

Du style.

Des projets finis.

Des lecteurs touchés.

Et une plume aussi libre que fertile.

Tu veux écrire dans tous les genres ?
Fais-le.
Pas pour tout maîtriser.
Mais pour devenir toi-même dans toutes tes formes.

🎲 Alors, dis-moi :
Dans quel terrain veux-tu planter ta prochaine graine ?
Quel souffle veux-tu suivre ?
Quelle voix veux-tu faire hurler sur le papier ?

🎨 Deviens un caméléon stylé.
🌱 Un jardinier du chaos.
✍️ Un écrivain aux mille visages.

📌 Pour rappel cet article fait partie de la Farandole des Blogs – Édition n°4, organisée par Pierre-Elie Brändli, sur le thème « Semer aujourd’hui pour récolter demain ».
Tu peux découvrir le concept de la farandole ici : 👉 Semer aujourd’hui pour récolter demain – Édition n°4

Ensemble, écrivons les chapitres de nos vies, texte après texte, mot après mot.

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Rédigé par

MJF_Vivre-De-Sa-Plume