Déjà de retour par ici ? ✍️ Tu vas adorer ce que j’ai préparé pour toi :
- 📘 Le guide gratuit “L’écriture, c’est beau. En vivre, c’est mieux.”
- 🧠 Un QCM pour situer ton niveau en écriture
🎁 Pour écrire avec plaisir, viser l’indépendance et enfin commencer à vivre de ta plume.
Lire des albums jeunesse pour devenir écrivain ? Oui, et je vais te dire pourquoi.
Quand j’ai commencé à écrire sérieusement, je pensais qu’il fallait lire des classiques, des pavés, des trucs avec des mots compliqués et des phrases longues comme un jour sans Wi-Fi.
Et puis je suis devenu professeur des écoles.
Et là… j’ai découvert l’univers de l’album jeunesse.
Pas juste en feuilletant les pages pour les enfants.
Mais en les lisant, relisant, racontant, mimant, encore et encore.
Et c’est là que j’ai compris.
Les albums jeunesse sont des bombes de narration condensée, idéale pour apprendre à devenir écrivain.
Des bijoux de structure.
Des modèles d’efficacité.
Des récits qui transmettent un monde entier en 32 pages maximum, avec une poignée de phrases… et un maximum de cœur.
🔍 Ce qu’on va faire dans cet article
Je vais te montrer 5 albums jeunesse, que je trouve idéal, pour devenir écrivain. Pas illustrateur, pas conteur du dimanche : écrivain.
On ne parlera pas du dessin.
Ni de la beauté des couleurs.
(Ça, on le fera dans un autre article.)
Ici, on va lire avec des yeux d’auteur.
On va décortiquer comment :
- l’écriture pour les petits peut révéler des leçons majeures pour les grands.
- un album peut t’apprendre à structurer une histoire en trois actes
- une phrase bien placée peut valoir un chapitre entier
🎯 Pourquoi lire des albums jeunesse quand on veut devenir écrivain ?
Parce qu’ils t’obligent à aller à l’essentiel.
À choisir chaque mot.
À structurer ton récit sans digressions inutiles.
Les albums jeunesse, ce sont des masterclass de narration minimale, pour devenir écrivain.
Pas de place pour les longueurs.
Pas de chapitre de 27 pages pour installer le décor.
Tu dois poser ton ambiance en une ligne, faire exister un personnage en une action, et frapper émotionnellement en 32 pages chrono – illustrations comprises.
💡 Et pourtant… les albums ne sont pas simplistes
Je le vois chaque semaine en classe :
un bon album touche tout le monde.
Les enfants, les parents, les enseignants… et les écrivains attentifs.
Parce que ces histoires brèves, quand elles sont bien construites, t’apprennent à :
- Créer une tension narrative même sur 5 lignes
- Suggérer au lieu d’expliquer
- Construire des métaphores puissantes à hauteur d’enfant
- Et parler de choses très profondes sans jamais être lourdingue
🚨 Petite précision
Il ne s’agit pas de “lire comme un enfant”, ni d’écrire “pour faire simple”.
On va lire comme un écrivain.
Avec un regard qui scrute la structure, le rythme, l’économie des moyens, l’impact émotionnel, la musicalité des phrases, le non-dit, les ruptures, les silences, les chutes.
🧠 Rappel stratégique : étudier plusieurs formats, c’est s’armer mieux
Un bon écrivain, c’est pas juste un mec qui lit des romans.
C’est un caméléon narratif.
Il lit des poèmes, des pièces, des scénarios, des posts Insta, des slogans de pub… et des albums jeunesse.
Pourquoi ? Parce que chaque format t’apprend une forme différente d’impact.
Et les albums jeunesse sont redoutablement efficaces pour devenir écrivain.
Ils ne sont pas une sous-littérature.
Ils sont un autre terrain d’exploration. Et quand tu les lis avec l’intention d’apprendre, tu passes au niveau supérieur.
🌍 5 Albums jeunesse à lire pour devenir un meilleur écrivain
Ici, on ne parle pas de lire « parce que c’est mignon ».
Mais de lire avec des lunettes de scénariste.
On va décortiquer chaque album pour voir ce que tu peux voler, intégrer, détourner dans ton propre style.
1. Max et les Maximonstres – Maurice Sendak
Un chef-d’œuvre poétique où chaque silence crie plus fort qu’un dialogue.
📚 Genre : Album narratif imaginaire
✍️ Auteur / illustrateur : Maurice Sendak
🧰 Compétences-clés : Structure universelle, émotion implicite, puissance du non-dit
🎯 Pourquoi il fait partit des albums jeunesse incontournables pour devenir écrivain ?
Tu crois que les albums jeunesse, c’est juste mignon ?
Des phrases toutes douces, des couleurs pastels et une morale bien emballée ?
Max et les Maximonstres te met une baffe avec des monstres en peluche.
Cet album est une leçon. Une vraie.
Parce qu’il ne t’apprend pas seulement à écrire pour les enfants.
Il t’apprend à écrire pour les émotions brutes.
Avec des silences.
Avec des images.
Et surtout… avec moins de mots.
Sendak a compris un truc essentiel :
📉 Moins tu dis, plus tu laisses de place.
📈 Plus tu laisses de place, plus le lecteur s’investit.
C’est là que la magie commence.
🟠 1. La structure universelle, ça marche toujours.
Max fait une bêtise → il est puni → il s’évade → il revient transformé.
📌 C’est simple. C’est archétypal.
Et ça marche. Toujours.
👉 Une structure qui permet de se concentrer sur le rythme, l’ambiance, l’émotion.
Tu veux construire un récit solide ?
Commence par un squelette aussi clair que celui de Max.
🟠 2. Les silences parlent plus fort que les mots.
Il y a trois doubles pages sans aucun mot.
Trois.
Mais l’histoire continue.
🔥 C’est là que l’écriture devient visuelle.
C’est là que l’auteur fait confiance au lecteur.
Tu ne guides plus. Tu ouvres une porte.
👉 Tu veux créer une tension ? Retire une phrase.
👉 Tu veux faire ressentir quelque chose ? Tais-toi.
Les blancs sont parfois plus puissants que les tirades.
🟠 3. L’émotion est implicite, jamais surlignée.
Pas une fois on ne te dit que Max est triste, qu’il regrette, qu’il est heureux.
Tu le ressens.
Grâce à l’image. Grâce à la position du personnage. Grâce au décor.
👉 C’est ça, écrire pour les enfants comme un adulte :
Ne pas tout expliquer. Laisser deviner. Laisser vibrer.
🟠 4. Ce que cet album t’enseigne vraiment
- Une histoire courte peut contenir un univers entier.
- Tu n’as pas besoin de dialogues pour qu’un personnage évolue.
- L’ambiance, la symbolique et la répétition sont des armes de scénariste.
- Tu peux écrire avec le silence, avec les ellipses, avec les métaphores visuelles.
💡 Max et les Maximonstres t’apprend à écrire moins, mais mieux.
📕 2. C’est un livre – L’art du dialogue minimaliste
Une leçon de comédie qui tient en moins de 200 mots.
📚 Genre : Album humoristique
✍️ Auteur / illustrateur : Lane Smith
🧰 Compétences-clés : Dialogue ciselé, humour conceptuel, contraste comique, rythme par la répétition
🎯 Pourquoi cet album est incontournable pour devenir écrivain ?
Tu veux écrire des dialogues qui claquent ?
Des punchlines qui marchent autant sur les enfants que sur leurs parents ?
C’est un livre est ton dojo.
Avec deux personnages, un décor, et une idée toute simple, Lane Smith t’apprend :
👉 À faire rire avec peu.
👉 À faire réfléchir sans faire la morale.
👉 À écrire des échanges qui déroulent toute une histoire… sans narration.
Le singe lit.
L’âne s’agite.
Le lecteur rigole (et capte la métaphore).
Tout ça… avec trois lignes par page, max.
🟠 1. L’humour vient du contraste
D’un côté : un singe calme, lecteur, silencieux.
De l’autre : un âne surexcité, accro à la technologie.
C’est le choc des mondes.
👉 Lecture lente VS zapping permanent.
👉 Tradition VS modernité.
👉 Stoïcisme VS hyperactivité.
Et ça marche à tous les coups.
🔁 Le même gag revient, se transforme, se densifie.
À la fin : la chute. Imparable.
🟠 2. Le dialogue, c’est du rythme
Le livre entier est un ping-pong verbal.
— Ça envoie des textos ?
— Non.
— Ça bloggue ?
— Non.
— Ça tweete ?
— Non.
— C’est un livre.
💥 C’est musical, c’est répétitif, c’est jubilatoire.
👉 Tu veux écrire des dialogues dynamiques ?
Lis C’est un livre. Relis-le. Apprends-en la cadence.
🟠 3. L’humour peut porter une critique sociale… sans lourdeur
Ce n’est pas juste drôle.
C’est aussi un clin d’œil aux adultes qui lisent.
Un petit tacle bienveillant à notre époque saturée d’écrans.
Mais jamais de leçon de morale.
👉 Le ton reste léger. Le propos, lui, reste en tête.
🟠 4. Ce que cet album t’enseigne vraiment
- Tu peux écrire une histoire sans narration classique, uniquement avec du dialogue.
- L’humour visuel + l’humour textuel = double impact.
- La structure en répétition crée un effet comique ET une montée en tension.
- Tu peux aborder un sujet de société même dans un album pour enfants.
💡 C’est un livre, c’est une masterclass en humour, en rythme, et en concision.
Tu veux écrire des albums qui font rire ET réfléchir ?
Commence par ce singe.
🟡 3. Petit Bleu et Petit Jaune – La poésie du symbole
Deux ronds. Trois couleurs. Une histoire d’amitié inoubliable.
📚 Genre : Album poétique & conceptuel
✍️ Auteur / illustrateur : Leo Lionni
🧰 Compétences-clés : Narration visuelle, métaphore simple, économie de texte, impact émotionnel
🎯 Pourquoi il fait partit des albums jeunesse incontournables pour devenir écrivain ?
Tu crois qu’il faut écrire beaucoup pour toucher fort ?
Tu crois qu’un livre pour enfant, c’est forcément “mignon” et pas profond ?
Lis Petit Bleu et Petit Jaune.
Et pleure (un peu).
Avec quelques ronds colorés et une phrase par page, Leo Lionni parle d’amitié, de fusion, d’identité, de rejet, de reconnaissance.
Un concentré d’émotions servi dans une forme minimaliste.
Et c’est là la leçon :
👉 Plus tu simplifies, plus tu libères la puissance symbolique.
👉 Moins tu expliques, plus tu laisses au lecteur la liberté de ressentir.
🔵 1. Une idée forte suffit
Deux personnages = deux taches de couleur.
Ils se prennent dans les bras = ils deviennent verts.
Leurs parents ne les reconnaissent plus.
👉 Une métaphore visuelle ultra simple, mais qui dit tout :
- L’amitié transforme.
- L’amour bouleverse.
- La différence dérange… avant d’être acceptée.
Et ça, sans jamais dire ces mots-là.
🔵 2. Le texte est là pour soutenir, pas pour expliquer
Le texte est presque effacé.
Il suit l’image, décrit juste l’action.
Mais cette discrétion crée un effet de zoom :
👉 C’est dans les formes et les couleurs que tout se joue.
Toi aussi, tu peux apprendre à écrire en te mettant au service d’une image mentale, d’un concept fort.
🎯 Une bonne idée + des mots bien choisis = un impact durable.
🔵 3. L’émotion passe par la structure
L’histoire suit un schéma clair et rassurant :
- Lien fort (le jeu, l’amitié)
- Changement (ils deviennent verts)
- Crise (le rejet)
- Retour au calme (les retrouvailles)
Ce cadre simple permet de canaliser l’intensité émotionnelle.
Et ça fonctionne aussi bien sur un enfant de 3 ans que sur un adulte à fleur de peau.
🔵 4. Ce que cet album t’enseigne vraiment
- La narration visuelle est une forme d’écriture à part entière.
- Tu peux créer des personnages attachants sans visage ni mots doux.
- La symbolique (couleurs, formes) peut raconter une histoire universelle.
- Écrire pour les enfants, ce n’est pas simplifier : c’est aller à l’essentiel.
💡 Petit Bleu et Petit Jaune t’apprend que tu peux être poétique, profond, et minimaliste.
Et que parfois, un rond vaut mille mots.
🟢 4. La couleur des émotions – L’art de donner une forme à l’invisible
📗 Genre : Album poétique & pédagogique
✍️ Autrice / illustratrice : Anna Llenas
🧰 Compétences-clés : Visualisation des émotions, structure par catégories, narration symbolique, pédagogie narrative
🎯 Pourquoi cet album est incontournable pour devenir écrivain ?
Tu veux écrire des histoires qui parlent d’émotions, mais sans tomber dans le pathos ni les grandes tirades ?
Tu veux aider ton lecteur à ressentir plutôt qu’à comprendre ?
Alors lis La couleur des émotions.
Et observe comment Anna Llenas transforme la peur, la tristesse, la colère et la joie…
en petites bêtes colorées, toutes plus expressives les unes que les autres.
👉 C’est un album jeunesse… mais aussi une leçon de storytelling thérapeutique.
🟢 1. Une structure limpide, mais symbolique
Chaque double page = une émotion.
Chaque émotion = une couleur, une forme, une texture, une ambiance.
👉 Résultat : le livre progresse par étapes émotionnelles.
Un peu comme un voyage intérieur guidé.
C’est simple, c’est fluide, c’est puissant.
💡 À retenir pour ton écriture :
- Une structure par catégories émotionnelles peut remplacer une narration linéaire.
- Tu peux écrire un récit qui fait “du bien” sans être niais, en clarifiant le chaos intérieur.
🟢 2. Écrire, c’est aussi classer le chaos
Le monstre des émotions est perdu. Tout est mélangé.
Puis, page après page, il retrouve ses repères.
C’est ça l’effet du livre :
👉 Tu lis, et tu te recentres.
👉 Tu écris, et tu aides à poser les émotions.
🎯 La couleur des émotions t’enseigne que la narration peut soigner.
Pas en expliquant, mais en représentant.
Et en tant qu’auteur, tu peux aussi écrire des histoires qui structurent ce qui déborde.
🟢 3. Le style visuel renforce le sens
Collage, textures, crayonné : chaque émotion a son univers visuel.
Tu n’as même pas besoin de lire pour ressentir.
Toi aussi, tu peux apprendre à :
- Choisir des images fortes (même sans illustration).
- Jouer avec la synesthésie : faire ressentir une émotion à travers le rythme, le vocabulaire, la couleur des mots.
🧠 Exemple : une phrase courte, sèche et rouge → la colère.
Une phrase lente, douce et bleue → la tristesse.
🟢 4. Ce que ce livre t’enseigne vraiment
- Tu peux écrire sans intrigue complexe, juste avec un fil conducteur fort (ici : les émotions).
- La simplicité peut faire écho à l’intime, surtout quand elle est sensorielle.
- En jeunesse comme ailleurs, une bonne histoire commence souvent par une bonne métaphore.
💡 Et si écrire, c’était mettre de l’ordre dans le bazar intérieur ?
Anna Llenas le fait en 5 couleurs.
Toi, tu peux le faire avec 5 chapitres, 5 voix, 5 scènes…
🐰 5. Je veux pas aller à l’école – L’art de la boucle irrévérencieuse
📙 Genre : Album humoristique à structure répétitive
✍️ Autrice : Stéphanie Blake
🧰 Compétences-clés : Structure en boucle, rythme comique, voix enfantine, montée dramatique, chute efficace
🎯 Pourquoi il fait partit des albums jeunesse incontournables pour devenir écrivain ?
Tu veux écrire des histoires qui claquent ?
Des textes qui font rire les petits tout en faisant sourire les grands ?
Avec des personnages qui ont une vraie voix, pas juste un ton “mignon” plaqué ?
Alors entre dans l’univers de Stéphanie Blake.
👉 C’est drôle.
👉 C’est rythmé.
👉 C’est une leçon de narration en boucle pour tout écrivain qui veut apprendre à captiver, répéter sans lasser… et faire mouche à la dernière page.
🐰 1. La structure répétitive comme moteur de rythme
“Je veux pas y aller.”
“Je vais vomir.”
“Je vais mourir.”
À chaque page, une nouvelle excuse.
Une nouvelle variation du même motif.
Un enchaînement comique, parfaitement huilé.
👉 On avance en boucle… jusqu’à la chute qui inverse tout.
💡 À retenir :
- Une structure répétitive + variation finale = un effet comique infaillible.
- La répétition crée de l’attente, la variation provoque le rire.
🐰 2. Une voix enfantine plus vraie que nature
Simon, le petit lapin, parle comme un gosse.
Mais un gosse qui aurait fait une masterclass en punchlines.
C’est court.
C’est frontal.
C’est hyper crédible.
🧠 Pour un écrivain, c’est un cours express de :
- Dialogue crédible.
- Point de vue enfantin maîtrisé.
- Usage minimaliste mais expressif du langage.
👉 Tu peux écrire pour les enfants sans les infantiliser.
Blake le prouve à chaque ligne.
🐰 3. L’humour visuel + texte : un duo gagnant
L’image et le texte se répondent.
Le dessin amplifie la réplique.
La posture du personnage fait déjà rire avant même qu’il parle.
💡 Même si tu n’illustres pas, tu peux :
- Imaginer chaque scène visuellement quand tu écris.
- Penser ton texte comme un enchaînement de mini-scènes très claires.
- Travailler tes descriptions comme un storyboard de comédie.
🐰 4. Ce que ce livre t’enseigne vraiment
- La comédie, c’est du rythme, pas juste des blagues.
- Un personnage bien campé, avec un enjeu clair (ne pas aller à l’école), suffit à créer une histoire forte.
- L’art de la chute bien placée est essentiel dans tous les formats, de la BD au roman.
💥 Et surtout : tu peux parler d’une peur universelle (l’école) en étant drôle, sans moraliser.
Tu peux écrire sur l’émotion et la transition intérieure… même en 10 phrases.
📖 Lire des albums, c’est pas “facile” : c’est essentiel.
Trop d’auteurs en herbe passent à côté des albums jeunesse comme si c’était des amuse-bouches pour marmots en pyjama.
Erreur stratégique.
Lire un album, ce n’est pas lire “moins” : c’est lire autrement.
C’est s’immerger dans une narration où chaque mot compte, chaque image vibre, et où l’absence de gras oblige l’auteur à viser juste — d’entrée.
C’est comme écrire avec une flèche et pas un fusil. Pas de cartouche en rab. Tu tires, tu touches. Sinon, tu réécris.
Et si tu veux vraiment apprendre à écrire avec impact, il faut commencer par là :
Observer comment l’économie de moyens devient puissance d’évocation.
Lis ces albums avec l’œil d’un auteur en formation, pas d’un adulte condescendant.
Cherche :
- Les structures invisibles sous la simplicité apparente,
- Les rythmes internes qui donnent envie de tourner la page,
- Les silences éloquents qui font résonner l’émotion.
Et surtout :
note, décode, absorbe.
Parce qu’à ce niveau de concision et d’efficacité…
les albums jeunesse sont une masterclass cachée
🎯 Conclusion : une plume affûtée… dès la cour de récré
Tu vois maintenant que les albums jeunesse, ce n’est pas un sous-genre mignon pour les apprentis écrivains.
C’est une forge narrative.
C’est là que tu apprends à écrire avec justesse, à suggérer sans forcer, à faire rire ou pleurer en douze mots et un silence bien placé.
Aujourd’hui, tu as bossé sur :
📚 Domaine 10 : Lecture d’œuvres et d’auteurs
✍️ Domaine 2 : Trouver ton style à travers d’autres voix
🎯 Domaine 3 : Maîtriser les structures narratives, même dans des formats courts
Tu as découvert comment :
- Lane Smith te rappelle qu’un livre, c’est pas une appli.
- Max t’apprend le pouvoir du non-dit.
- Lionni te montre que deux taches de couleur peuvent t’émouvoir plus qu’un roman.
- Goscinny t’offre un rythme en or et des punchlines intemporelles.
- Stéphanie Blake te fait rire avec un refus d’aller à l’école.
Et pense bien à ça :
Écrire des albums jeunesse, ce n’est pas “juste” pour les enfants.
C’est écrire pour l’enfant en chacun de nous.
C’est transmettre, apaiser, faire marrer, bousculer, réconforter.
Et surtout, ça ne t’enfermera pas dans un style.
Tu peux écrire un album le lundi, une dystopie le mercredi, et un poème absurde le samedi.
La vraie liberté d’un écrivain, c’est d’oser tous les formats.
Et si ça t’inspire, je t’en parle plus ici :
→ Écrire dans tous les genres pour forger sa plume
Alors, garde l’œil vif, l’oreille tendre, et les deux pieds dans la cour de récré :
la prochaine pépite d’écriture pourrait bien se cacher dans un album de 22 pages.
📓 Si ce n’est pas encore fait, commence un carnet de lecture et intègre une partie Albums Jeunesse !
Note les structures, les dialogues, les personnages… et interroge-toi :
« Comment est-ce que je pourrais raconter cette scène à ma façon ? »
Tu peux aller encore plus loin en écrivant les prémisses de ces Albums Jeunesse, grâce à ces exercices :
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Ensemble, écrivons les chapitres de nos vies, texte après texte, mot après mot.
